Moussi: Ghannouchi a reçu 150 millions de dollars du Qatar
Abir Moussi, présidente du parti destourien libre était aujourd’hui, mercredi 5 juillet 2017 l’invitée de Midi Show.
La présidente du parti destourien libre a expliqué que tout le monde connait que le paysage politique en Tunisie est infecté par l’argent étranger. "Il fallait juste revenir au rapport de la Cour des comptes et qui assure qu’il y a eu des transferts d’argent de l’étranger durant la campagne électorale en 2014. Cette cour n’a pas de moyens pour mieux vérifier ces financements. Un des candidats a reçu 4,6 MD durant les élections".
"Pour le mouvement Ennahdha, nous avons cité son nom car il ya des données préliminaires qui indiquent que ce parti a reçu des financements étrangers. Nous avons commencé par donner des indices. En regardant le siège d’Ennahdha, vous pouvez trouver des véhicules à la disposition des cadres et des dirigeants d’Ennahdha. Des véhicules qui coutent très cher et qui sont au dessus de leurs véritables moyens.
Il y a aussi un livre préparé par deux journalistes de confiance et qui assure que le Qatar a financé Ennahdha à hauteur de 150 millions de dollars. Notre correspondance au chef du gouvernement contient des rapports médiatiques et d’autres éléments qui indiquent que le mouvement Ennahdha a reçu cet argent. Il y a même un témoignage de la part de l’ambassadeur de la Syrie dans ce contexte".
Abir Moussi a expliqué que le gouvernement peut saisir la justice et réclamer d’entendre les témoignages des parties concernées s’il veut défendre ses intérêts. "Il y a aussi le témoignage d’Ahmed Ounaies, ancien diplomate et qui a assuré que le Qatar finance Ennahdha et que ceci irrite l’Etat. Il y a aussi un mélange entre le financement étranger et l’envoi de jeunes vers les zones de conflits. Leila Chattaoui, ancienne présidente de la commission d’enquête sur ce dossier à l’ARP a reconnu que le nom d’Abdelhakim Belhaj a été évoqué à plusieurs reprises. Cette personnalité a reçu un accueil chaleureux de la part de dirigeants d’Ennahdha".
Abir Moussi a aussi évoqué le financement de projets de la part de la fondation Qatar charity et qui nécessitent selon elle une vérification et des audits.
